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No more Grey’s Anatomy for me ?

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Greys

Hier soir, TF1 diffusait l’épisode final de la saison 6 de Grey’s Anatomy. Un « double épisode » intensif, dans lequel un homme armé vient semer la terreur dans les couloirs du Seattle Grace Hospital, qui a séduit la majorité des fans de la série médicale. Pas moi.

Il faut dire que je ne fais plus vraiment partie des fidèles de Grey’s depuis déjà quelque temps, ce qui peut expliquer le manque d’enthousiasme que j’ai pu ressentir pendant le visionnage.

J’ai découvert la série de Shonda Rhimes lors de son arrivée sur TF1 au cours de l’été 2006. Un peu lassé par Urgences qui en était alors à sa 12ème saison, je me suis vite laissé séduire par cette nouveauté, lancée un an plus tôt aux Etats-Unis sur ABC, qui apportait un certain vent de fraîcheur sur le genre médical.

Je me suis rapidement attaché aux jeunes internes débarquant au Seattle Grace, en particulier à Meredith, George et Izzie (j’ai toujours eu plus de problèmes avec Karev et Cristina, même si je reconnais le talent de Sandra Oh). J’aimais beaucoup aussi le Dr Burke, qui n’était pourtant pas le plus aimé des fans, ainsi que la superbe Addison.

Globalement, j’ai trouvé les deux premières saisons très réussies et j’ai bien aimé la troisième, même si certaines choses ont commencé à me déranger (comme la fameuse “mort” de Meredith). La série jonglait merveilleusement bien entre le comique, le drame et le romantisme.

Les choses ont commencé à se gâter lors de la saison 4, écourtée par la grève des scénaristes. D’abord, Addison (Kate Walsh s’est retrouvée à la tête de Private Practice, le spin-off de Grey’s) et Burke (Isaiah Washington a été viré pour propos homophobes) n’étaient plus là. Un mauvais point pour ma pomme. Et puis, surtout, certains choix scénaristiques m’ont déçu : George qui s’éloigne de la bande, sa relation avec Izzie qui ne prend pas une bonne tournure et Lexie qui peine à se faire une place.

Dans la 5ème saison, un sentiment de lassitude commence à m’envahir lors du visionnage. Les nouvelles intrigues développées ne m’accrochent pas particulièrement, les nouveaux venus, Arizona et Owen, sont, certes, sympathiques mais pas non plus fascinants (d’ailleurs, j’aimerais mieux voir Kevin McKidd -que j’ai bien apprécié dans Journeyman- dans un rôle plus intéressant dans une autre série), George disparaît progressivement, Izzie devient de plus en plus agaçante, etc. Bref, je regarde Grey’s Anatomy par simple habitude. Toutefois, le season finale, qui aboutira sur la mort d’un personnage au début de la saison suivante, m’aura donné envie de revenir.

Et me voilà arrivé à la saison 6… Passé les premiers épisodes, servant d’épilogue à la saison précédente, la lassitude reprend le dessus. A l’issue du 10ème épisode, le dernier programmé en 2009, je décide de faire une pause.

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La pause durera plus d’un an jusqu’en janvier 2011, date à laquelle TF1 propose enfin la saison 6 sur son antenne. Je reprends au 6.11 mais le coeur n’y est plus vraiment. Je m’ennuie, tout simplement, peu importe si le show a retrouvé des couleurs. Alors que j’aurais pu les enregistrer, je saute plusieurs épisodes pour privilégier la Ligue des Champions sur Canal Plus (je me contenterai des résumés et autres reviews chez mes “collègues” sériephiles). Toujours est-il que la date du season finale est cochée sur mon agenda. Parce que bon, on annonce un feu d’artifice pour clore la saison, je ne peux pas louper ça.

Ce 9 mars, après un match (insipide) entre Tottenham et Milan sur C+, je me branche sur TF1 où le final a déjà commencé depuis un bon quart d’heure. Je ne m’étais pas fait spoiler mais je connaissais la trame générale de ce dernier épisode d’une heure et demie. Si je n’ai pas éprouvé de difficultés à rentrer dans cette intrigue éculée du tueur dans l’hôpital, si j’ai trouvé l’expérience assez divertissante, je n’ai pas ressenti pour autant une grande émotion. D’une part, parce que je savais que les personnages principaux ne risquaient rien, et d’autre part, peut-être parce que je me suis détaché de la série, je voyais davantage les défauts qu’autre chose. Un peu comme si, au lieu de savourer un tour de magie, j’en voyais tous les rouages, m’empêchant de réellement vibrer devant l’exercice de style. Tous les ingrédients étaient réunis mais la sauce n’a pas pris chez moi.

A l’arrivée, je ne garde pas un grand souvenir de ce season finale, j’ai d’ailleurs trouvé la deuxième partie extrêmement longue, les nombreuses pubs de TF1 n’étant pas là pour faciliter la tâche. Et je n’ai pas particulièrement envie de voir la saison 7. Ca ne veut pas dire pour autant que j’en ai fini avec Meredith, Derek, Cristina et le Seattle Grace. Mais clairement, Grey’s Anatomy est une série dont le sort des personnages ne m’intéresse plus des masses, et si cet épisode choc n’a pas ravivé la flamme, c’est que le ressort semble vraiment abîmé…

Photos : Grey’s Anatomy 6.01 et 6.23/ABC.



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